
par Thierry MARIANI
A moins de 3 mois du 1er tour, Ségolène Royal vient seulement de confier une mission à son adversaire d’hier, Dominique Strauss-Kahn, qui aura le soin de lui faire des propositions en matière de fiscalité et de dépense publique.
Alors qu’après son voyage au Moyen-Orient Ségolène Royal persiste dans ses errements en matière de politique étrangère en allant chercher la « bravitude » en Chine, les Français attendent toujours les propositions concrètes que la candidate socialiste entend faire pour notre Pays à l’occasion de la prochaine élection présidentielle.
Les choses ne vont semble-t-il pas s’améliorer puisque à moins de 3 mois du 1er tour, Ségolène Royal vient seulement de confier une mission à son adversaire d’hier, Dominique Strauss-Kahn, qui aura le soin de lui « faire des propositions en matière de fiscalité et de dépense publique en vue de l'élaboration dans les prochaines semaines de son programme pour la présidentielle »… Il serait temps tout de même… !
Si Ségolène ROYAL commence aujourd’hui seulement à pense à « envisager de réfléchir à ce que pourrait éventuellement être les axes possibles de son potentiel programme », il faut qu’elle nous explique quel crédit nous devons donner aux déclarations du Premier secrétaire du PS, François HOLLANDE, qui promet jour après jour de supprimer les baisses d’impôts votées par notre majorité, d’augmenter fortement la CSG et entend ainsi taxer encore plus les classes moyennes de notre pays.
Cette mission confiée à DSK constitue un nouvel aveu de Ségolène ROYAL du vide sidéral de ses propositions pour la France et les Français : n’ayant rien à proposer, ne sachant pas quelle position prendre entre les différentes options de ses amis socialistes, elle abandonne ce choix à celui qui, il y a quelque semaines encore, était celui qu’elle combattait.
Conclusion : avec Ségolène ROYAL c’est «bravitude » pour la politique étrangère et vide et « incertitude » pour son programme présidentiel.
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