Invitée lundi matin sur RMC et BFM TV, la candidate socialiste a annoncé un Smic à « 1500 euros net », au lieu des 1500 euros brut que prévoit le projet du PS.
Bourde de fin de campagne, fatigue ou question-piège d’un intervieweur ? Il est 8 h 30, lundi, dans les studios de RMC. Début de l’émission « L’entretien d’embauche pour devenir président ». Le journaliste Jean-Jacques Bourdin interroge Ségolène Royal sur la hausse du Smic. La candidate socialiste souhaite le porter à 1 500 euros brut lors de la prochaine législature.
« 1500 euros… net ? », lui demande benoîtement l’intervieweur. Aucune hésitation de Ségolène Royal : « Net. Et plus si la croissance le permet ».
Question "bizarre"
La surprise est de taille : si le « pacte présidentiel » de la candidate socialiste ne précise à aucun moment si ce montant est brut ou net, le projet socialiste, lui, promet 1.500 euros brut aux 18 % de salariés payés au Smic en France, d’ici à 2012.
Contacté par le figaro.fr, l’attachée de presse de Ségolène Royal rectifie immédiatement le tir. « Quand, dans l’émission, Ségolène Royal dit ‘1.500 euros net’, il faut comprendre ‘1.500 euros brut’, comme le prévoit le programme du PS », explique-t-elle. Et de pointer « la question un peu bizarre » du journaliste, qui, il y a quelques semaines, avait déjà mis en difficulté la candidate socialiste (au sujet du nombre de sous-marins que possède la France)
« 1500 euros… net ? », lui demande benoîtement l’intervieweur. Aucune hésitation de Ségolène Royal : « Net. Et plus si la croissance le permet ».
Question "bizarre"
La surprise est de taille : si le « pacte présidentiel » de la candidate socialiste ne précise à aucun moment si ce montant est brut ou net, le projet socialiste, lui, promet 1.500 euros brut aux 18 % de salariés payés au Smic en France, d’ici à 2012.
Contacté par le figaro.fr, l’attachée de presse de Ségolène Royal rectifie immédiatement le tir. « Quand, dans l’émission, Ségolène Royal dit ‘1.500 euros net’, il faut comprendre ‘1.500 euros brut’, comme le prévoit le programme du PS », explique-t-elle. Et de pointer « la question un peu bizarre » du journaliste, qui, il y a quelques semaines, avait déjà mis en difficulté la candidate socialiste (au sujet du nombre de sous-marins que possède la France)
Confondre un salaire brut et net, quel bourde pour un prétendant pour le poste de chef d'état.
Comment avoir confiance en cette personne!!
Rédigé par : Edouard | 04 mai 2007 à 22:57