![]() |
![]() |
En cette journée internationale contre les violences faites aux femmes, l’UMP rappelle que la lutte contre les violences faites aux femmes est un sujet trop grave pour être instrumentalisé politiquement. En effet, selon le rapport de l’ONU d’octobre dernier, une femme sur 3 dans le monde est victime de violences au cours de sa vie. En France, en novembre 2005, une étude estimait que tous les quatre jours, une femme meurt des suites des violences qu'elle a subies au sein de son couple. Le 4 avril 2006, la loi renforçant la prévention et la répression des violences au sein du couple ou commises contre les mineurs est entrée en vigueur. Soit, il y a 6 mois. Ces nouvelles mesures sont donc en train de commencer à faire leurs preuves. Cette loi, issue d’une proposition de loi d’un sénateur socialiste, largement modifiée et améliorée par des amendements des députés et des sénateurs de tous les groupes politiques et notamment de l’UMP a permis : le relèvement de l’âge du mariage des femmes de 15 à 18 ans pour lutter contre le mariage forcé (sénatrice UMP Joëlle Garriaud-Maylam), le droit de punir à l’identique les auteurs de violences contre leur ancien ou leur actuel conjoint, concubin ou partenaire lié par un PACS, la reconnaissance dans le code pénal de l’interdiction du viol entre époux, la possibilité légale d’attribuer sans délai l’appartement familial à la victime des violences, la sanction des violences commises à l’étranger contre les mineurs résidant habituellement en France afin de lutter contre les mariages forcés dans les pays d’origine des jeunes filles issues de l’immigration. L’UMP a activement participé à toutes les lectures de cette loi, alors que Ségolène Royal n’a été présente ni en 1ère lecture (13 et 15 décembre 2005), ni en 2ème lecture (21 février 2006), ni lors de l’adoption finale à l’unanimité (23 mars 2006). Madame Royal n’a d’ailleurs ni déposé, ni cosigné d’amendements sur ce texte. Par ailleurs, la porte-parole du groupe socialiste en défendant la position de son groupe à l’Assemble nationale regrettait avec l’ensemble des groupes politiques que la prévention des violences familiales ne soit pas plus renforcée. lire la suite |
Commentaires